La promesse...

Publié le par Kshenly

Allez, hop ! Un premier article sur cet oeuvre ultime ! Toutefois, avant d'entamer quoique ce soit, vous qui lisez ces lignes MAIS qui ne connaissez pas cet oeuvre, passez votre chemin car 1) cela pourrait vous ennuyer mais surtout 2) cela peut vous spoiler quelque peu... Je ne m'adresse donc qu'aux initiés, ce qui veut dire... pas beaucoup en fait lol (du moins, sur ce site), mais c'est pas grave ^ ^. Allez, commençons !

Mais quoi dire de plus car tant a déjà été dit ? Je ne vais donc pas résumer l’histoire ni tergiverser sur des thèmes déjà abordés mais je vais essayer de déceler du mieux que je peux les petits détails que (pour l’instant du moins) personne en a fait mention (mais bon, j’ai pas tout lu ni tout vu non plus hein ^ ^).

Bref. Je vais commencer par un petit bémol. Beaucoup, voire même tous, mise à part pour les 3 premiers tomes, aiment à dire que Berserk est « parfait ». Incontestablement, maître Miura est un ‘’dieu’’ question dessin ET scénario ! Je vais cependant revenir sur quelques points qui, certes, ne sont là que des détails MAIS qui surtout concernant le scénario pourraient peut-être changer pas mal de choses... Je m’avance peut-être car je ne connais rien de la suite (comme tout bon fan français de Berserk, j’en suis qu’au tome 18) mais je tenterai de comprendre et vous demande par la même occasion votre avis de fan dessus ;). Allez, assez tergiverser ^ ^.

Tout d’abord, revenons au tout début non de l’histoire mais des tomes. Prenons le tome 3 et ouvrons le vers la fin du chapitre « Les anges gardiens du désir (5) ». Là où le Comte s’apprête à faire un nouveau sacrifice mais que les souvenirs du passé les lui sont montrés ou plutôt à sa fille, Thérésia, qui découvre la vérité à travers une « petite fenêtre temporelle » ouverte par l’un des cinq God Hand, Ubrik. Bon, c’est juste histoire de vous rafraîchir la mémoire, alors je fais court ^ ^. Il y a donc 7 ans, le Comte a donné en sacrifice sa femme « pour transcender [sa] nature humaine » et en échange, les quatre God Hand lui ont promis, je cite : « de [lui] donner une âme surhumaine, que la tristesse et le désespoir ne pourraient jamais atteindre. ».


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Mais voilà. En lisant pour la deuxième fois ce tome et donc ce passage, j’ai tilté et je me suis rappelé qu’au tome 2, une faille dans cette promesse si solennelle  s’est produite et concernant la tristesse du comte et son désespoir. Je m’explique : au début du chapitre « Les anges gardiens du désir (3) », au tome 2, après l’exécution de Vulgus et le sauvetage raté de Punk (^ ^), le comte offrit ce dernier à sa fille bien aimée, enfermée soit dit en passant depuis sept longues années dans sa chambre par son père de peur qu’elle ne se frotte aux hérétiques, si je puis dire… En voulant la toucher, Thérésia se mit soudain à crier et à trembler ce qui retint son geste pourtant de nature affectif. C’est alors, qu’en sortant de sa chambre, il désire qu’on le laisse seul… Et voici la faille de cette promesse : on peut parfaitement voir dans ces deux seules vignettes, voire même ressentir, toute la peine qu’il ressent 1) peut-être regrettant cette « toute petite phrase » : « Acceptez cette femme en sacrifice ! », 2) peut-être ressentant de nouveau la trahison de sa femme (tristesse, haine, désespoir mélangés), 3) ou peut-être se culpabilisant d’avoir enfermé sa fille ainsi depuis maintenant sept ans … tout ce que je peux affirmer car les dessins le traduisent plus que bien, c’est qu’à ce moment là, il ressent de la tristesse.

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Quant au désespoir, il se mêle même à la tristesse au tome 3. Tandis qu’Ubrik montre au Comte ses blessures passées et qu’en même temps l’incite vivement à sacrifier sa propre fille comme il avait sacrifié sa femme, ce dernier, désespéré, désirant à la fois ardemment de vivre mais refusant au plus profond de lui-même de sacrifier l’être qui lui est si cher, laissa couler ses larmes, ressentant très certainement comme un poignard remuant son cœur rien que l’idée de penser un tel acte et bien qu’il soit déjà gravement blessé : les images parlent d’elles-même.

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(dommage que je n'ai pas cette page en lecture japonaise...)

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(même mort, son visage grimace d'une peine profondément inimaginable...)

Alors, d’après vous, est-ce une erreur dans les dialogues, les traductions (j’en doute) ou un oubli de la part de maître Miura ? Ou est-ce au contraire voulu ? Peut-être qu’il manquât à ce moment-là une pièce majeure dans les God Hand pour que leur pouvoir soit véritablement puissant car après tout, Femto est le plus puissant de tous…

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Publié dans Articles divers

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